« Si depuis des années la chasse à la rentabilité a accru les difficultés des salariés, c'est encore plus vrai dans notre champ de compétence. Nombre de ces métiers sont dévalués car ils ne demandent ni compétence, ni formation. » Les métiers du nettoyage et de la sécurité en font partie. « Pour répondre aux appels d'offres, les prix sont tirés vers le bas par l'employeur au détriment des salariés qui acceptent des situations précaires par peur du chômage. T'es pas content ? Tu peux partir, il y en a dix qui attendent », raconte le syndicaliste qui constate que le petit commerce commence aussi à être touché.
François Vidal de la CFDT des services