Ouverture des dimanches et des jours fériés des grandes surfaces de la grande distribution : ces pratiques, de plus en plus régulières, sont directement liées aux nouvelles autorisations qui ont été accordées par le passé.
Nous, salariés des grandes surfaces, avons le droit de mener une vie de famille comme tout le monde. Travailler le dimanche nous prive de nos enfants, conjoints, de notre vie sociale. Cette déstructuration de la cellule familiale peut également générer des désordres, éducatifs notamment, dont on pourra toujours ensuite disserter sur les causes.
Les salariés de notre magasin sacrifient de plus en plus leur vie familiale.
Jusqu’où ira cette logique absurde ? Elle n’a pas de justification économique. Les horaires d’ouverture de notre magasin, soit 6 jours sur 7, de 9 h à 20 h, soit 66 H par semaine permettent de satisfaire les contraintes de tous les clients. De plus, ces ouvertures ne contribuent pas non plus à l’emploi mais, au contraire, accroissent la précarité sociale et familiale des salariés. Le pire est qu’il n’y a pas de justification économique à ces ouvertures. Seuls des motifs de concurrence pourraient expliquer ces demandes mais, précisément, l’ouverture d’un commerce le dimanche motive des demandes de la part des autres. Au final, quand bien même il y aurait des gains, ils s’annuleraient par l’ouverture généralisée.
Il va de soit que le pouvoir d’achat des clients n’augmente pas du fait de l’ouverture du dimanche ; il s’agit alors d’un simple transfert d’achats d’un jour sur un autre.
OUI JE SOUTIENS CETTE ACTION
NON JE NE VAIS PAS DANS CES COMMERCES LE DIMANCHE