L’une des conditions
majeures à la qualité de la bonne prise en charge de l’usager est la situation
du professionnel qui l’accueille.
Valoriser les
activités du social et de la santé nécessite de changer le regard porté sur ce
secteur en le reconnaissant comme un véritable investissement collectif, producteur de
richesses.
L’insuffisance des
moyens investis dans leurs actions conduit les professionnels de la santé et du
social à alerter les pouvoirs publics sur les risques de dégradation de la
qualité des services et l’incapacité à répondre aux besoins :
· Baisse de l’ONDAM et
des tarifications
· Plafonnement des
augmentations de masse salariale
· Augmentation de
l’emploi précaire
· Diplômes d’État du
travail social non reconnus à leur véritable niveau
· Renoncement aux
politiques de prévention médico-sociales et judiciaires
· Augmentation massive
des bénéficiaires APA, PCH-AAH, RSA, enfance-famille
· Budgets contraints
des collectivités locales…
Dans un contexte où
les moyens diminuent chaque année, quel sens donne-t-on à leurs missions ?
Pourtant la situation
économique dégradée nécessite que la prise en charge sociale et sanitaire de la
population soit au contraire à la hauteur des besoins.
La cohésion sociale dont
le pays a besoin, les enjeux sociaux et environnementaux de demain nécessitent
le développement d’une prise en charge sanitaire et sociale de grande qualité.
Cette qualité passe par la reconnaissance des professionnels et les moyens que
l’on accorde à leurs métiers, leurs compétences, leurs missions, leurs emplois.
Aujourd’hui les moyens sont
insuffisants !
Si on appréhende les réformes qui touchent nos secteurs uniquement en
termes de coûts, on commet une erreur stratégique parce que les secteurs sanitaire,
social et médico-social, comme celui de l’éducation, rayonnent sur le reste du
fonctionnement économique.
Nos secteurs doivent
être pris en compte comme d’autres dans les politiques d’investissement et
considérés comme un élément déterminant de l’augmentation de la croissance
économique. La sous-évaluation du coût réel de nos activités conduit, nous le
savons, à des conduites inflationnistes, sélectives, discriminantes pour les
usagers et finalement à des surcoûts pour notre pays.
NOUS VOULONS DES MOYENS
POUR LA SANTÉ ET LE SOCIAL !
POUR LA SANTÉ ET LE SOCIAL !