vendredi 6 juillet 2012

Mon dimanche j’en ai besoin, Mon dimanche j’y tiens

Travailler le dimanche, vu du patronat, cela peut paraître intéressant. Vu du salariat c’est beaucoup plus compliqué. En effet, le travail le dimanche constitue un travail en « décalé », avec ce que cela comporte comme difficultés : pas de nounou, tout devient un peu plus compliqué, avec une absence le jour où les enfants sont présents, une présence le jour où ils sont absents, à terme, on pourra découvrir également le délitement des vies de couple.



C’est inefficace sur le plan économique, dangereux pour les salariés et néfaste pour la vie sociale.
Un effet nul sur la croissance l’effet sur la croissance est nul, car l’argent dépensé le dimanche n’est pas dépensé le reste de la semaine.
Une fausse liberté pour les salariés. Les salariés n’ont pas le choix et sont contraints de travailler le dimanche,sous peine de perdre leur emploi. Il n’ont même pas la garantie de voir leur salaire augmenter.



Travail du dimanche : destructeur d’emplois, la concurrence déloyale imposée aux petits commerçants et artisans par les grandes surfaces entraîne la destruction de dizaines de milliers d’emplois dans le petit commerce.
Un modèle de société inacceptable. Nous refusons une société du tout marchand, 7 jours sur 7 , 365 jours par an. Nous voulons garder notre dimanche pour avoir du temps pour soi, pour nos familles, voir nos ami(e)s, participer à la vie associative, accéder à la culture, faire du sport, bref un dimanche pour vivre.


Alors, ne faites pas vos courses
le dimanche !